Le parcours mouvementé de Pascal Dupraz à l’ASSE
Installé dans la région du Forez en hiver 2021, Pascal Dupraz avait pour mission de sauver l’AS Saint-Étienne, alors lanterne rouge de la Ligue 1.
Malgré des efforts louables qui ont permis au club de se hisser à la place de barragiste, l’ASSE a finalement chuté après une cruelle défaite aux tirs au but contre Auxerre. Un échec douloureux pour Pascal Dupraz, habitué à endosser le rôle de sauveur et à recevoir les éloges qui vont avec.
Les confidences de Pascal Dupraz sur la descente de l’ASSE
Interrogé par le site spécialisé 13 heures Foot, l’ancien coach du Toulouse FC est revenu sur la descente de l’équipe stéphanoise, se positionnant une fois de plus en tant que victime.
« J’ai donné le meilleur de moi-même, j’ai récolté 20 points en 20 matchs, alors que mon prédécesseur n’en avait obtenu que 12 en 18 rencontres. Mais quand je souligne cela, je me fais descendre en flèche… J’ai ensuite entraîné Dijon, mais on dirait que mon passage à Saint-Étienne a figé ma carrière… À la fin du match retour contre Auxerre en barrage, j’ai été gazé par un CRS, je crois qu’il l’a fait sciemment. J’ai mis une heure à retrouver la vue. Un véritable traumatisme. Je pensais sincèrement que nous allions y arriver. C’était certain… »
Quant au barrage contre l’AJ Auxerre ? Nous devions l’emporter par trois buts d’écart à l’extérieur… Par égoïsme, nous n’avons marqué qu’un seul but. Et au match retour à domicile, c’était la même chose, nous avions des joueurs qui ne pensaient qu’à leur propre performance, les dangers du football moderne. Lorsque tu ne conçois ton sport, qui est pourtant collectif, qu’à travers ta propre réussite individuelle, c’est alarmant. C’est là le risque du football, un sport intrinsèquement individuel au sein d’une collectivité, où la statistique personnelle prime sur le résultat. Le problème, c’est que cela se propage jusqu’au niveau amateur. Ce n’est pas le message le plus positif que le football puisse véhiculer. »
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