Retour sur l’épopée des Verts cet été
L’automne s’est installé plus tôt que prévu cette année, mais il a été le catalyseur du réveil de l’équipe de football de Saint-Etienne. Souvenons-nous de l’été dernier, lorsque la ville était en liesse pour célébrer les héros de la bataille de Metz. C’était il y a 360 minutes de jeu, seulement 4 matchs se sont écoulés depuis.
Pourtant, pendant la trêve, les critiques fusent : « ODO n’est pas à la hauteur », « Il n’a pas le contrôle du vestiaire », « La Ligue 1 est trop exigeante pour lui », « Sa position est fragile ». Ces déclarations m’ont surpris. J’apprécie Olivier en tant qu’individu et je suis sensible à ses idées novatrices, mais pour moi, le bon entraîneur pour Saint-Etienne est celui qui gagne, peu importe son nom.
Le monde du football évolue rapidement, les cycles se raccourcissent, mais devons-nous nous y résigner ? Être stéphanois ne devrait-il pas impliquer de se souvenir, d’être reconnaissant ? Depuis quand les supporters des Verts veulent-ils tourner le dos à leurs héros après seulement 3 défaites ?
Les médias et les réseaux sociaux dictent l’urgence et les avis tranchés, mais tous les matchs ne sont pas excellents ou catastrophiques. Chaque performance n’est pas exceptionnelle ou déplorable. Chaque situation de club n’est pas dramatique ou parfaitement saine.
Il y a plus de nuances entre le blanc et le noir, et chaque analyse requiert modération et tempérance. Dans un monde d’extrêmes, le juste milieu pourrait-il redevenir synonyme de bon sens ? Laissons Paris, Marseille et Lyon se précipiter vers les résultats, nous sommes Saint-Etienne, nous sommes patients et confiants, nous sommes des connaisseurs de football.
ODO aura le temps d’être jugé si ses résultats ne sont pas à la hauteur, mais pas après seulement 3 matchs, pas après 270 minutes de jeu. Ne laissons pas l’urgence du football moderne nous emporter, car la mesure est toujours préférable en toute chose.
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