Les habitants de Saint-Étienne ont une fois de plus subi une défaite ce dimanche contre l’Olympique de Marseille lors des 32es de finale de la Coupe de France. Une nouvelle défaite, une humiliation supplémentaire, et surtout un non-match honteux. Dans ce contexte, il est difficile d’évaluer individuellement chaque joueur, car aucun n’a été capable d’enchaîner trois passes correctes. C’est pourquoi nous avons décidé d’attribuer une seule note collective à l’équipe dans son ensemble.
L’AS Saint-Étienne : 2
On aurait pu descendre encore plus bas dans l’évaluation, notamment en raison de l’expulsion stupide de Sissoko, auteur d’un geste aussi inconsidéré qu’inutile, qui a été logiquement sanctionné d’un carton rouge. Cependant, soyons honnêtes : qui peut croire que le résultat du match aurait été différent si les Verts avaient joué à 11 contre 11 ? Personne.
Comme lors de leurs dernières sorties, les Stéphanois n’ont même pas tenté de jouer. Pendant toute la première mi-temps, ils ont rarement franchi la ligne médiane, que ce soit en phase défensive ou lors de leurs rares tentatives offensives. Leur pseudo-pressing était si désorganisé qu’il semblait interdit de dépasser la ligne centrale.
En défense, chaque offensive marseillaise mettait les Stéphanois en difficulté. Ils commettaient de nombreuses erreurs et perdaient presque instantanément le ballon. Lorsque l’OM parvenait à cadrer ses tirs, Maubleu avait du mal à réaliser des arrêts décisifs. Larsonneur peut être tranquille : sa place de titulaire n’est certainement pas menacée par un remplaçant aussi peu rassurant.
À qui incombe la responsabilité de cette débâcle (4-0) ?
Tout d’abord aux joueurs eux-mêmes. Il est évident que beaucoup d’entre eux n’ont pas le niveau requis pour évoluer en Ligue 1. De plus, ils semblent désormais insensibles aux humiliations qui s’accumulent. Aucun leader ne se démarque, et face à l’adversité, personne ne prend les rênes pour tirer l’équipe vers le haut. Même Davitachvili, brillant il y a peu, semble désormais submergé par la médiocrité ambiante.
Ceux qui ont assemblé cette équipe sans tenir compte de l’avis de l’entraîneur, de l’identité spécifique stéphanoise, du niveau des joueurs, et encore moins de celui de la Ligue 1, sont également responsables.
Ils ont maintenant confié la tâche de sauver l’équipe à Eirik Horneland. Son défi est immense : construire une équipe capable de se maintenir en quelques mois. Mais vu l’ampleur de la tâche, le maintien semble presque impossible. Nous lui souhaitons beaucoup de courage avec un effectif aussi limité, car comme dit le dicton : « D’un dauphin, tu n’en fais pas un requin. »
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